Les maladies de l'esclave
Les maladies dont souffraient les esclaves :
? Le pian, une maladie cutanée qui passait pour vénérienne, très contagieuse
? La géophagie
? La dysenterie
? La petite vérole
? Les maladies vénériennes
? Les parasitoses amenées par les négriers
? Les dysenteries et varioles surtout
? La petite vérole qu'on appelait vérrette venait le plus souvent d'Afrique
? Les fièvres putrides désignaient les dysenteries et les typhoïdes. On parlait peu de fièvre jaune
? Le «mal de mâchoire» attribué aux manœuvres criminelles des matrones des plantations. De nombreux nouveau-nés en mouraient. C'était un effet du tétanos ombilical
? Les ulcères aux jambes ou aux pieds - malingres ou crabes - réduisaient les forces des esclaves. On croyait toujours ces plaies d'origine vénériennes
? Le «mal d'estomac». Les nouveaux en étaient atteints et ils ne paraissent jamais en guérir (symptômes : lassitude générale, la tête pesante, des douleurs épigastriques)
? Les toux sans fin, des bronchites, des fièvres lentes. Souvent, des «pulmoniques» entrent à l'hôpital. On songe à la tuberculose.
La proportion des malades était considérable, 15 % au moins des ateliers en temps ordinaire, et bien plus dans les moments d'épidémie. Il est vrai que l'on entrait facilement à l'hôpital et que ce qu'écrivent les gérants aux lointains propriétaires est à interpréter. Ils ont souvent intérêt à gonfler la proportion des malades pour cacher des détournements de travailleurs à leur profit.
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